Depuis 2011, des travailleurs de la mine souterraine de Kamoto dénoncent l’exploitation ”sans respect de l’art minier” du gisement. Ils en ont parlé aux organisations non gouvernementales de Kolwezi qui ont alerté Mining News Magazine.
Depuis quelques mois, des ingénieurs de Kamoto Kopper Company (KCC) ne cessent d’alerter sur le danger que court la mine souterraine, fleuron de l’histoire minière de la Gécamines et poumon minier des activités minières à Kolwezi avant la découverte du gisement de Kamoa que Ivanplats veut le plus grand de la République Démocratique du Congo, pour la seconde fois pendant quatre décennies d’exploitation.
Depuis 2011, des travailleurs de la mine souterraine de Kamoto dénoncent l’exploitation ”sans respect de l’art minier” du gisement. Ils en ont parlé aux organisations non gouvernementales de Kolwezi qui ont alerté Mining News Magazine.
Depuis quelques mois, des ingénieurs de Kamoto Copper Company (KCC) ne cessent d’alerter sur le danger que court la mine souterraine, fleuron de l’histoire minière de la Gécamines et poumon minier des activités minières à Kolwezi avant la découverte du gisement de Kamoa que Ivanplats veut le plus grand de la République Démocratique du Congo.
Selon les informations fournies à la rédaction de Mining News Magazine par un élu du peuple de Kolwezi ainsi que des cadres de la Direction Générale de la Gécamines originaires de Kolwezi, tout peut arriver à tout moment dans la mine souterraine de Kamoto à cause de ”la mauvaise exploitation des ingénieurs étrangers de Kamoto Operating Limited”, société de sous-traitance appartenant à l’actionnaire majoritaire Katanga Mining Limited et opérateur minier de la société de partenariat Kamoto Copper Company (KCC Sarl) dans laquelle la Gécamines, société commerciale congolaise détenue à 100% par l’Etat, possède 25% des parts.
Marginalisation des compétences congolaises?
Selon un ancien cadre congolais ayant quitté KCC pour un avenir ailleurs qui s’est confié avec regret à Mining News Magazine en février lors de la conférence minière Mining Indaba au Cape-Town en République Sud-Africaine, ”le danger de Kamoto vient du fait que l’actionnaire majoritaire contrôle l’exploitation sans un droit de regard de l’actionnaire Gécamines (Etat congolais) et sans rendre des comptes à personne. C’est ainsi que des bons et expérimentés ingénieurs congolais qui maîtrisent l’exploitation minière ne sont presque plus responsabilisés. Ce c’est qui avait révolté Tuma-Waku qui refusait d’avaliser n’importe quelle imposture technique de démissionner. Luba a préféré aussi partir. Vous voulez la preuve? Dites-moi si c’est sensé d’enlever un bon ingénieur qualifié et expérimenté comme Gustave Nzeng qui s’occupait de l’exploitation pour le mettre au garage en le faisant un Administratif, Président du Conseil d’Administration, essentiellement basé à Kinshasa. Cherchez à savoir qui l’a remplacé? Il y a beaucoup d’exemples que vous connaissez chez vous, Mining News Magazine, mais que vous taisez alors que l’avenir économique du pays en dépend. Souvenez du testament de Mzee de ne jamais trahir le Congo..”
Début avril 2013, un député national élu de la ville de Kolwezi en vacances parlementaires dans sa circonscription électorale appelle la rédaction de Mining News Magazine pour alerter. ”Savez-vous que la mine souterraine de Kamoto est en danger et qu’un effondrement serait imminent?” En avez-vous des preuves?
Lui rétorque Mining News Magazine. ”Beaucoup et ce n’est un secret pour personne. je prépare un dossier à introduire à la prochaine session parlementaire. J’ai des documents avec moi. La population se plaint et surtout les anciens travailleurs de la Gécamines qui travaillent chez KCC…” Par Precious F. Kana, Parfait Barack et Jeef Kazadi
(Lire le dans Mining News Magazine N°074 de Mai 2013 dans les kiosques)