Francis Kasongo et AEL RDC SARL : Au-delà des mines et explosifs

03 Juillet 2002, 03 Juillet 2017. Quinze années pleines de travail que Francis Kasongo, un ancien de  l’Institut Maadini (Lubumbashi) et de l’Université Catholique de Louvain-La-Neuve (Belgique), vient de passer sans discontinuer à la société sud-africaine AEL Mining Services présente dans vingt-trois pays, membre de l’African Explosives and Chemical Industry (AECI) coté en bourse à Johannesburg Stock Exchance (JSE).


Quinze années de service passées entre la République d’Afrique du Sud, la Zambie et depuis 2013 en République Démocratique du Congo où il dirige AEL DRC SARL, une filiale du groupe sud-africain.
Compté parmi les très rares directeurs généraux autochtones et jeunes dirigeant des multinationales opérationnelles dans le secteur minier rd-congolais (Ivanhoe Mines, RandGold Resources et Bollore Africa Logistics étant les autres exceptions), l’homme est conscient de ce que les actionnaires et les populations locales attendent de lui.

La cérémonie de remise des brevets aux femmes du village Mupandja par la Commissaire Générale chargée des affaires humanitaires, sociales, genre, famille, enfant et emploi du Lualaba (RDC) et le DG de AEL RDC Francis Kasongo

La joie des Officiels et invités (Photo : AEL)

Si les premiers tiennent aux performances et aux bonnes affaires dans le respect des lois et des valeurs du groupe ; les seconds attendent des actions durables et viables en signal fort de la part de ce natif d’une région classée mondialement ‘’scandale géologique’’.
En marge des Journées Minières (DRC Mining Week 2017) de fin juin à Lubumbashi, il a passé en revue les grandes lignes de la vision de AEL et son apport au développement du pays : innover, protéger l’environnement, promouvoir la jeunesse et surtout encadrer en renforçant les capacités des vulnérables.
C’est ainsi que sa société aux 144 employés priorise l’emploi de la jeunesse congolaise qualifiée dont les connaissances sont régulièrement mises à niveaux, encadre et conseille les miniers au-delà des explosifs et, mieux encore, partage les bénéfices en investissement dans l’éducation de la femme délaissée, d’analphabètes mères de familles dont dépend pourtant la bonne éducation diffuse des enfants, avenir de demain.


     ‘’La meilleure façon de partager nos bénéfices avec les communautés consiste d’investir dans l’homme et nous avons ciblé les personnes vulnérables, les mamans dans nos villages qui ne savent ni lire ni écrire, de ce fait rendues incapables d’aider nos petits frères et sœurs à faire leurs devoirs à domiciles. Nous les papas généralement sommes souvent partis évoquant plusieurs prétextes pendant que les mamans passent beaucoup de temps avec les enfants ; une maman qui sait lire et écrire est un acteur important dans la réussite de l’éducation de la jeunesse congolaise dont dépend l’avenir du pays. Depuis mon arrivée ici, AEL y investit.’’
Un projet ou une expérience? ‘’Une expérience encourageante que nous partageons avec des centaines de femmes et d’hommes dans le Lualaba ; le village Mupandja est un témoignage public, grâce à l’encadrement de l’Ong AlfaCongo se consacre à alphabétiser les personnes vulnérables, en priorité les adultes analphabètes, hommes et femmes souvent exclus de la société à cause de leur ignorance. Cent nonante-trois personnes (183 femmes et 10 hommes dont un couple) y avaient reçu leurs certificats en septembre de l’année passée, après dix mois de formation, de la Commissaire Générale chargée des affaires humanitaires, sociales, genre, famille, enfant et emploi du Lualaba dix mois. Notre entreprise veut aider ces personnes à améliorer leurs conditions de vie et participer à l’éducation de leurs enfants, favoriser leur intégration dans la société. Il n’y a pas meilleur investissement que celui dans l’homme.’’
L’initiative de Francis Kasongo et AEL RDC SARL a une singularité qui la différencie de plusieurs autres appuis des multinationales a l’éducation : ils ont eu le mérite de matérialiser de leur façon l’adage qui dit ‘’qu’éduquer une femme, c’est éduquer tout un peuple’’ et d’investir dans l’homme, avec efficacité et objectifs précis, pour améliorer ses conditions de vie et en faire un acteur du développement social ou communautaire. Plusieurs dizaines de milliers de dollars américains sont investis à cette cause, en dehors des mines et au-delà des explosifs.
Pendant les récentes Journées Minières à Lubumbashi, le patron de AEL en RDC a souhaité que sa présence a la tête de la filiale rd-congolaise de cette multinationale sud-africaine, aujourd’hui leader des explosifs et autres solutions innovantes a l’industrie minière, inspire et motive d’autres jeunes congolais au travail, abnégation, excellence, modestie et loyauté en vue de contribuer concrètement avec leur expertise au développement du pays et mériter la confiance, sans céder a la facilité et la médiocrité. Une meilleure façon de faire exploser son potentiel et celui du pays.
Par Parfait Barack

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