Le Prof. Vincent face à la Société Civile du Katanga à Lubumbashi lors de sa conférence de presse sur la radioacivité (MNM Pic)
Appeler les habitants de la province du Katanga à observer scrupuleusement les notions et normes importantes afin de vivre en sécurité avec la radioactivité, tel est l’essentiel de la conférence de presse tenue le soir du dimanche 10 mars 2013 au siège du Concertation de la Société Civile du Katanga situé sur l’avenue Kasa-Vubu, commune de Lubumbashi, dans la province minière du Katanga par le Professeur Vincent Lukanda Mwamba, Commissaire Général du Centre Régional d’Etudes Nucléaires de Kinshasa et du Commissariat Général à l’Energie Atomique (CRENK/CGEA) de la République Démocratique du Congo.
Sous la modération du Coordonateur provincial de la société civile du Katanga Jean Pierre Muteba, Vincent Lukanda avait commencé par situer l’auditoire sur la définition du concept “radioactivité” en de terme simple. Il a indiqué que c’est un phénomène invisible consistant à un transfert d’énergie par rayonnement qui provient par le truchement d’un certains minerais chimiques et ces éléments peuvent émettre des rayons durant une longue période et de génération en génération ; ce sont des métaux lourds et dont l’uranium fait partie car étant associé aux cuivre, zinc et cobalt. L’uranium émet également ces rayonnements ionisants.
Pour Vincent Lukanda, le rayonnement ionisant est naturel et Dieu lui-même créateur du monde avait préconisé déjà cela en vue d’une protection de l’être humain et tout ce qui respire à travers la couche d’ozone face au soleil. Et comment l’homme ne peut pas prévenir sa protection en faisant la production minière?
Donnant un aperçu général sur son institution, son mode de fonctionnement ainsi que son origine, il a soutenu et loué l’exploitation minière menée par la Gécamines ; une exploitation responsable et disciplinée qui savait assurer la protection des travailleurs contre tout danger pendant que cette minière d’Etat avait le monopole d’exploitation des métaux jusqu’à la libéralisation du secteur.
Vincent Lukanda a rassuré les journalistes de Lubumbashi et autres activistes de la Société Civile que l’utilisation rationnelle des rayonnements ionisants est bonne mais c’est plutôt l’excès qui nuit. Il a soutenu que notre pays est riche en plusieurs minerais dont l’uranium et c’est ce minerais qui avait permis à la République Démocratique du Congo d’en être premier producteur mondial vers les années 1940. L’histoire nous renseigne, a-t-il renchéri, que la première pile du monde a été fabriqué par l’uranium de Shinkolobwe dans le Katanga ainsi que la bombe atomique qui frappait Nagasaki et Hiroshima mettant fin à la deuxième guerre mondiale. Il a surtout invité les responsables des entreprises minières à adopter l’hygiène scientifique pour produire ou utiliser l’uranium parce que avec le réacteur nucléaire, le Commissariat Général à l’Energie Atomique réalise beaucoup des choses en médecine en dénichant le prostate, le cancer et même soigner d’autres maladies dont les goitres.
Et c’est justement dans ce cadre que Vincent Lukanda appelle les acteurs de la Société Civile a disponibilisé les connaissances et informations au grand public pour éviter les malformations congénitales, devenues fréquentes au Katanga, sensibiliser les paisibles citoyens à ne pas fréquenter les sites uranifères ainsi que les dépôts de stockages des minerais sans avoir pris des précautions sécuritaires de protection.
Enfin, il a souligné que la radioactivité n’a pas de frontière car un dégât intervenu à Lubumbashi pourra atteindre même l’Afrique du Sud ou l’Afrique Centrale. C’est ainsi que le CGEA a l’obligation de contribuer à la sureté dans le secteur afin de ne pas enregistrer des bévues et dégâts. Le point de presse s’est clôturé par un échange fluctueux avec les hommes des medias à la grande satisfaction de l’assistance.
Par Jeef Kazadi