IVANHOE MINES, New Horizons

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Le Stand de Ivanhoe Mines à l’Ipad 2013 à Kinshasa (Ivanhoe Picture)

L’ambition d’offrir le meilleur aux communautés locales.

Des Projets de Cuivre de Kamoa (Kolwezi), Cuivre-Zinc de Kipushi et son Partenariat Public Privé (PPP) pour la réhabilitation d’infrastructures hydroélectriques en RD-Congo.

 La 9ème édition d’Infrastructures Partnerships for African Developpment, iPAD-DRC Mining and Infrastructures Indaba Katanga Mining Briefing 2013, la conférence internationale B to B qui réunit décideurs politiques et acteurs-clés des secteurs minier et énergétique en RD Congo, organisée par le Sud-Africain Spintelligent Clarion Event, parrainée par Ivanhoe Mines New Horizons et qui s’était tenue à Kinshasa du 09 au 11 octobre 2013 dans la salle de conférence de Fleuve Congo Hôtel (FCH), a révélé a révélé ce géant et un minier atypique dans le développement des projets.

Transparence, bonne gouvernance, climat des affaires, minerais de conflits, perspectives des affaires … en République Démocratique du Congo sont des thématiques essentielles abordées qui ont fait l’objet d’échanges et de discussions à ce grand forum annuel B to B de Kinshasa.

Officiels et investisseurs, partenaires privés d’affaires des deux secteurs-clés, Mines et Énergie, tout le monde était à la tribune. Tour à tour, chacun à la tribune, s’est saisi de l’opportunité lui offerte pour présenter et opportunités d’investissement qu’offre le pays d’un côté et l’état d’avancement, mieux le niveau d’exécution de son projet minier sur le terrain de l’autre côté.

Si de leur part les membres du Gouvernement Matata ont présenté le niveau avancé des efforts fournis par l’Etat en vue d’offrir meilleur cadre légal et perspectives favorables aux investissements privés, surtout dans le secteur énergétique ; unanime, les investisseurs/opérateurs miniers, toutes catégories confondues, ont, quant à eux épinglé certaines difficultés fondamentales et évidentes rencontrées au quotidien, soit qui s’invitent promptement dans le cours de réalisation de leurs projets.

A en croire tous les miniers opérationnels en RD-Congo, des véritables et inévitables goulots constituent un sérieux blocage au développement de leurs activités industrielles sur le terrain. C’est notamment de problèmes structurels et infrastructurels d’abord, dont lourdeurs administratifs et puis déficits énergétiques. Le second s’avère même le plus dangereux !

A propos, bon nombre d’investisseurs miniers, sinon tous s’accordent comme un chœur sur la plus grande difficulté qu’ils rencontrent dans leurs opérations industrielles quotidiennes dans l’Eldorado Katangaise. Véritable cauchemar pour les industriels miniers Katangais ! Quel que soit la phase du projet.

Qu’il s’agisse des projets dont les études de faisabilité sont réalisées, ceux en pleine préparation de construction ou ceux-là prêts à passer à la phase de production ! Chacun dans sa particularité se retrouve devant un véritable fait accompli. Une véritable preuve de responsabilité. Face à ce triste calvaire, plusieurs alternatives se présentent pour les uns et pour les autres afin de s’éviter de vivre le (fâcheux) revers : l’on est contraint d’arrêter les activités, soit  suspendre momentanément… Les plus coincés seraient même tentés à mettre la clé sous le paillasson à leur risque et péril, s’exposant ainsi à toutes sortes de conséquences fâcheuses dont on ne saurait deviner l’issue. Sinon, la solution palliative pour certains serait peut-être de chercher à produire un courant intermédiaire grâce aux générateurs, soit à importer le courant de la Zambie voisine. Là, chacun est seul devant son destin et sa responsabilité !

Certes, le déficit en énergie électrique constitue un véritable manque à gagner pour tous les miniers opérationnels en RD Congo, mais essentiellement pour les producteurs du métal rouge au Katanga. Ils sont directement concernés, victimes de ce maux qui nécessite l’intervention urgente de l’Etat. Sa société Nationale d’Electricité, SNEL Sarl (désormais société commerciale avec comme actionnaire unique l’Etat Congolais) étant dans l’incapacité de satisfaire actuellement les besoins en énergie et des messieurs tout le monde, et de ses clients miniers, grands consommateurs. Que ce soit à Kinshasa ou au Katanga, tout le monde le sait très bien. Si les uns se sentent même interpellés par leur manque de vision claire et de prévision, les autres se demandent ce qu’il faut faire dans une certaine urgence, sinon dans un moyen terme !

En guise de réponse à ces pauvres clients, consommateurs avérés de plusieurs méga watts d’énergie électrique à la recherche d’une durable solution à leur problème, et pour apaiser les esprits surchauffés, surtout des miniers Katangais, victimes du déficit énergétique, Bruno Kapandji Kalala des Ressources Hydrauliques, Eau et Energie rassure : « … la réalité est certaine, chers amis ! Nous sommes conscients de ce qui se passe au Katanga ! Nous en avons pris des précautions. Mais en attendant la solution durable avec le grand Inga avec ses 4500 MW, un projet de lois sur la réforme du secteur est en seconde lecture au Sénat, sa promulgation par le Chef de l’Etat est imminente! Tous ces efforts faits par le Président de la République c’est en vue de satisfaire ceux qui sont déjà chez nous et offrir le meilleur cadre des affaires pour ceux qui sont en route ! Tous les investisseurs sérieux sont les bienvenus au Congo-Kinshasa ».

C’est vrai ! Mais en attendant… que faire pour les miniers en difficultés au Katanga ?

Certes, pendant que les autres observent, fébriles et accablés, une nouvelle façon de faire les affaires semble voir le jour dans la province. C’est bien sûr l’investissement dans l’énergie électrique !

Parmi ces investisseurs miniers présents dans la Copperbelt Katangaise, quelques-uns d’entre eux semblent mieux comprendre les choses ! Franchement, ils ont une longueur d’avance. Ils sont prospectifs, ingénieux, méticuleux dans leur de développement des affaires … mais surtout plus visionnaire qu’anticipatifs, avec une méthodologie atypique de gestion. Ils concilient expertise et prudence dans leur savoir-faire… grâce à leur expérience de longue date dans l’industrie minière, ils ont compris comment les choses se font, surtout pour ce qui concerne de gros investissements de cette catégorie, dans les pays du sud. L’on s’en doutera à première vue ! Evidemment, ils se distinguent par leur flair et capacité d’anticipation téléguidée par une vision prospective, hors du commun… motivés par l’ « esprit d’affaires » qui caractérisent leur management.

Il s’agit bien sûr du canadien Ivanhoe Mines New Horizons (alors Ivanplats). Ces minier du temps moderne, au-delà des titres miniers et des carrés dont il est propriétaire, il a résolument opté à investir aussi dans « l’énergie électrique » pour deux objectifs essentiels. Premièrement pour résoudre, sinon, définitivement ce majeur souci de déficit énergétique (dont souffrent actuellement certains miniers en exploitation au Katanga et touche par ricochet les communautés locales affectées directement par leurs opérations), en vue de sécuriser ses investissements et garantir, mieux assurer l’éventuelle prise en charge complète et totale les infrastructures industrielles de ses projets en plein développement. Deuxièmement pour venir en rescousse aux communautés locales de ses zones d’opérations, afin d’y créer des activités économiques durables, à travers de projets de développement communautaires dans le cadre de la Responsabilité Sociale de l’Entreprise.

Ivanhoe Mines (alors Ivanplats) coté à la bourse de Toronto (TSE : IVN) depuis 1994, le groupe minier du canadien Robert Friedland, opérationnel en RD-Congo depuis plus d’une décennie, à travers sa filiale African Minerals Barbados Limited (AMB Ltd), développe actuellement deux principaux projets miniers au Katanga. Notamment le Projet de Cuivre de Kamoa (de haute teneur de Cu) – à l’échelle mondiale découverte en 2008 à Kolwezi et celui de Cuivre-Zinc de Kipushi, nous parait un excellent et modèle écolier.

Son management efficace et dynamique, faisant preuve d’expérimenté du secteur, a mixé  mauvais résultats tirés des leçons des autres et erreurs de gestion commises par ceux-ci sur le terrain, qu’il a minutieusement passé au crible et, s’est enfin servi de la conclusion tirée pour se construire une stratégie managériale millimétrée. Laquelle (stratégie) le place à l’écart de toute sorte d’erreur, moindre soit-elle et lui permet d’améliorer ses côtes, tout en visant sur l’essentiel.

Pour Ivanhoe Mines, pas question de tomber dans les erreurs commises par ses collègues miniers Katangais, ni moins dans les à peu près. Avec lui, tout se fait avec précision, du véritable sur-mesure, l’on dirai un joueur de Puzzle, détenant le secret de l’énigme. Il faut maximiser (sous silence bien sûr), mais avec assurance, afin d’assurer garantie, sécurité, durabilité et productivité à ses investissements colossaux et s’affirmer en tant que véritable première puissance minière rd-congolaise en devenir, productrice du Cuivre et du Zinc.

Partenariat Public-Privé (PPP) réhabilitation d’infrastructures hydroélectriques en RD-Congo pour le développement des parties prenantes

 Le Vice-président Infrastructures d’Ivanhoe Mines New Horizons,  Elia Mikhael,  avait présenté à l’assistance ce modèle – pionnier – de PPP gagnant-gagnant et déceler les avantages que tire chaque partie contractante. Jovial, calme et serein, engagé dans la dynamique de transparence prônée par l’ITIE, il a modestement annoncé l’existence du Protocole d’accord de partenariat signé son groupe et le Gouvernement de la RD-Congo en ces termes : « Les initiatives d’Ivanhoe Mines dans ses ambitions d’investissements dans le secteur énergétique rd-congolais en vue d’assurer le bon fonctionnement de ses opérations minières au Katanga l’ont mené principalement à la conclusion de Partenariats Public-Privés (PPP) avec le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, représenté par les opérateurs sectoriels de l’Etat, à l’instar de la SNEL Sarl, dans le cas de la production de l’électricité » dans la session de pré-conférence consacrée à la synergie mines et électricité.

Annonce faite au cours d’un exposé de présentation de sa société, actuellement en plein développement des deux grands projets miniers en RDC, à l’intention d’un aréopage mosaïque composé d’officiels et décideurs rd-congolais du secteur énergétique, d’experts de différents secteurs confondus ainsi que d’investisseurs venus de tous horizons, en présence des ministres de l’Energie et des Ressources Hydrauliques et de celui des hydrocarbures.

M. Elia, accompagné d’une task-force rd-congolais du groupe, à l’instar de M. Guy Nzuru, Mme Lily Tshimpumpu,  Professeur Jean-Pierre Nzuru, (respectivement Country Manager, Managing Director et Directeur Technique d’African Minerals Barbados Ltd (AMBL), filiale d’Ivanhoe Mines) et de Thierry Jacob de Stucky SA (Ndlr la firme suisse désignée par Ivanhoe Mines pour réaliser les études de faisabilités pour les centrales hydroélectriques de Koni et Mwadingusha), a co-présenté (avec les deux derniers) les diverses composantes du projet d’investissement en énergie électrique en cours de réalisation, essentiellement ses étapes préliminaires, notamment l’état des lieux ainsi que les études de faisabilités.

Selon le V/P Infrastructures Ivanhoe Mines, cette stratégie d’entreprise qui vise à sécuriser les infrastructures de ses grands projets miniers en RDC, et à investir dans les projets sociaux de développement au profit des communautés locales de ses zones d’opérations, a permis à Ivanhoe Mines de mettre en place plusieurs initiatives pour un développement en énergie, en eau et en solutions de transport.

Ces initiatives ont amené ce canadien à franchir le pas de géant, matérialisé par la conclusion d’une gamme d’accords de partenariat avec l’Etat rd-congolais dans le secteur énergétique. C’est entre autres, la signature en 2011 d’un « Protocole d’accord de partenariat avec la Société Nationale d’Electricité (SNEL Sarl – société publique devenue commerciale) pour la réhabilitation des centrales hydroélectriques – existantes – de Koni, Mwadingusha et Nzilo (Katanga) pour une capacité maximale, après réhabilitation, de plus de 230 MW, ainsi que les réseaux électriques associés ». Avec la signature de ce contrat, Ivanhoe Mine entend nécessairement garantir sécurité et viabilité de ses investissements dans les projets miniers en plein développement à Kamoa (Kolwezi), la plus grande découverte de ce dernier siècle en RDC d’un gisement important de cuivre à haute teneur (95%) de dimension mondiale à Kamoa et celui d’optimisation de réserves de cuivre et du zinc à 68% de teneur à Kipushi.

Cadre juridique et statut contractuel de ce Partenariat Public-Privé

En Juin 2011, il y avait eu la signature d’un Protocole d’accord entre Ivanhoe Mines (alors Ivanplats) et la SNEL pour la réhabilitation des centrales hydroélectriques de Koni et Mwadingusha. Dans la foulée de cet accord, trois accords de partenariats sont signés dans le cadre de ce PPP. Il s’agit des signatures de contrats divers entre les deux parties. C’est notamment celle relative au « contrat de vente de l’énergie électrique en haute tension avec SNEL pour le projet de Kipushi intervenu en Mai 2012 » ; « celle de l’accord de préfinancement pour les réparations urgentes sur le groupe 1 de la centrale hydroélectrique de Mwadingusha » juste un mois après (soit en Juin 2012), « celle de l’accord d’administration du projet de réhabilitation Koni et Mwadingusha » intervenue en Août 2012, « celle d’octobre 2012 relatif à l’attribution des études de faisabilité sur Koni et Mwadingusha à l’Ingénieur suisse Stucky SA », et enfin « la signature d’un protocole d’accord pour la réhabilitation de la centrale Nzilo en Avril 2013 ».

L’accord de financement pour la réhabilitation des trois centrales hydroélectriques a été approuvé par la SNEL.

Le coût total du projet qui s’élève à 4.5 millions de $ US, est à financer totalement par Ivanhoe Mines par un prêt financier à la SNEL Sarl. De fait, Ivanhoe devient un partenaire actif dans l’exécution du projet. Ce qui lui donnera dans la suite le droit de désigner un ingénieur réputé dans le domaine comme Enginer Project Construct Manager, (EPCM), pour assurer la gestion intégrale du projet, dans le respect des normes internationales et des pratiques de l’industrie.

Le besoin en énergie électrique pour les projets de Kamoa et Kipushi est très nécessaire 

Le Directeur Technique d’AMBL Sarl, Professeur JP Nzuru faisant l’état des lieux du projet énergie, indique que ce dernier consiste en la réhabilitation complète de trois centrales hydroélectriques existantes de Koni, Mwadingusha et Nzilo  pour produire une capacité après réhabilitation de plus de 230 MW; la réhabilitation des réseaux haute tension associés, la construction d’un poste 220/120 kV Nouveau Répartiteur Ouest (NRO) et  des nouvelles lignes 220 kV et 120 kV au départ de Kolwezi (SCK) ainsi que l’amélioration des infrastructures sociales.

A ce jour, les études de faisabilités et d’avant-projet pour les deux premiers centrales sont terminées.

Pour Nzilo, l’étude de faisabilité est imminente. Les études de faisabilités et d’avant-projet pour les lignes et postes neuf à construire et ceux à réhabiliter sont également terminées. Les Systèmes Koni et Mwadingusha  se trouvent précisément établis sur la rivière Lufira, à 70 km de piste N-E de Likasi, et sur le Lac Tshangalele, dont la chute totale est de 176 mCE en deux paliers. Leurs systèmes de commande ont une durée de vie de15 ans. Les systèmes auxiliaires ont 30 ans de vie. Les équipements principaux de ces systèmes ont été construits pour une durée de 60 ans. Toutefois les structures restent très variables.

JP Nzuru a souligné que d’après les résultats des études de faisabilités réalisées par Stucky SA pour sa société, les travaux de la construction de la nouvelle mine de Kamoa, avec les réserves indiquées de cuivre (95% de teneur), se feront en trois phases. Dans sa première phase de construction dont les travaux débuteront au premier trimestre de 2014, pour une durée maximum de trois ans, termineront en 2017. Pour cette phase, les travaux d’ingénierie nécessiteront de l’énergie électrique importante estimée à une puissance énergétique de 5-8 MW. Tandis que la seconde phase déterminante du projet, de la production dont le début effectif de la coulée du métal rouge projeté vers les années 2017, nécessitera quant à elle, la puissance énergétique estimée à 100 MW. Enfin, la phase de production maximale du Cuivre métal de ses usines est étendue vers les années 2022, et nécessitera 100 à 200 MW d’énergie électrique. Quant à la mine existante de Kipushi (Cuivre-Zinc de 68% de teneur), le besoin actuel en énergie électrique étant d’environ 20 MW, le besoin futur, c’est-à-dire pendant les opérations maximales sera d’environ 34 MW.

La description technique des infrastructures existantes de Koni, M. JP Nzuru, a renseigné qu’à date, la centrale hydroélectrique de Koni est opérationnelle. L’énergie disponible produite est de 14 MW. Son barrage de type enrochements a été construit et mis en service depuis l’année 1955, pour une capacité maximale de 42 MW. Son adduction en amont est un système de canal et galerie et les ouvrages de chute sont des conduites forcées. Le bâtiment de l’usine est encore en bon état, mais les équipements d’usine, notamment ses 3 groupes sont en fin de vie. L’emplacement du poste est extérieur AIS simple. L’évacuation d’énergie est de 120 Kilo Volt l’antenne.

Quant à la centrale de Mwadingusha, elle est d’une puissance de 71 MW. L’ouvrage a été mis en service en 1930. Son barrage est de type de poids et son adduction amont est faite de canal. Les ouvrages de conduite sont de conduites forcées. Quant au bâtiment d’usine, il est encore en bon état. Les équipements d’usine, essentiellement ses 6 groupes sont d’une durée de vie dépassée. Le poste est extérieur AIS complexe. L’évacuation d’énergie est de 120 KV double.

Stucky SA et la décision de réhabilitation des systèmes Koni et Mwadingusha

Thierry Jacob de Stucky SA qui a centré l’essentiel de sa présentation sur les aspects techniques de l’étude de faisabilité du projet Koni, Mwadingusha et Nzilo réalisée par sa firme, a annoncé la décision de réhabiliter les systèmes Koni et Mwadingusha en apportant du neuf, à l’issu d’un diagnostic opéré sur le terrain.

D’abord pour Koni, il est prévu entre autres tâches, le remplacement des équipements, le changement du type de vannes, pas de réduction du nombre de groupes.

Pour Mwadingusha, son poste est blindé SF6. Il lui faut forcément et nécessairement un nouvel investissement logistique.

Certaines actions importantes, notamment le remplacement par une nouvelle génération d’équipements, des interventions par personnel spécialisé, le remplacement de pièces d’usure s’imposent ainsi qu’une dotation impérative en budget de maintenance.

Concernant Kamoa, le nouveau poste 220/120/33 kV NRO est à installer impérativement. Les nouvelles lignes de transport et distribution à construire sont notamment SCK – NRO 220 kV, c’est-à-dire 2 x 400 MVA, soit une distance de 36 km.

Le Répartiteur Ouest/Kisenge – NRO 120 kV, 1 x 102 MVA, soit 9 km de distance et Sicomines – NRO 120 kV, 1 x 102 MVA, soit 16 km.

Pour l’heure, les efforts du groupe sont consacrés à la désignation d’un EPCM.

La passation de marchés sera faite conformément aux règles de l’art. l’EPCM aura pour missions essentielles, entre autres, de réaliser une gamme variée des travaux, notamment préparatoires, ceux de réhabilitation proprement-dite et de construction des nouvelles infrastructures, la rénovation partielle dans 30 ans, enfin la prochaine réhabilitation dans 60 ans.

Le système Nzilo avec un Poste 120 kV, contrôle-commande, a été mis en service en 1954. Son barrage est en voûte sur la rivière Lualaba, avec la galerie d’amenée et la chambre d’équilibre. Ses conduites sont forcées, avec 4 groupes hydroélectriques de 25 MW. Son Poste est aérien, en interconnexion avec la centrale de Nseke. Son évacuation d’énergie 120 kV vers Kolwezi RO.

Dans tous ces projets, Ivanhoe Mines s’emploie à construire neuf que de réparer…

Mais face à cette réalité, il faut concilier des facteurs de faisabilité tels que les sites de premier choix qui sont déjà occupés par les installations existantes, la création de nouvelles retenues qui s’avère difficile, ainsi que le  vieillissement différencié des structures et équipements.

Coût prévisionnel du projet

D’après la suisse Stucky SA, le coût total pour la réhabilitation de quelques infrastructures énergétiques est estimé à 141 millions de dollars US. Cette somme inclue le coût total des travaux des deux centrales hydroélectriques de Koni et Mwadingusha, de leurs  réseaux associés ainsi que la construction du nouveau poste Nouveau Répartiteur Ouest (NRO), et même des nouvelles lignes de transport et de distribution pour les besoins des infrastructures minières essentiellement. Le coût pour la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Nzilo sera évalué par une étude de faisabilité propre (en cours) à cet aménagement.

Par Néville Mbuyi Mwana

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