Mark Bristow, pollueur et raciste?

Sur l’image : Coupure de ruban symbolique au barrage d’Azambi construite par Mark Bristow et Kibali Gold Mine pour sa mine de Doko

 

Depuis quelques semaines, Mark Bristow est victime d’une campagne de dénigrement par certains extrémistes occidentaux l’accusant d’être un danger pour les communautés locales.

Pour cause, ‘’lors de la récente assemblée annuelle des actionnaires de Barrick, le défenseur des droits humains Lateef Johar de la région du Baloutchistan au Pakistan a posé une question sur les nouveaux accords miniers de Barrick avec des représentants du gouvernement central pakistanais présumés responsables de disparitions forcées, de torture et de meurtres dans sa communauté. L’accord a été signé sans le consentement de la population locale.’’ Au lieu de répondre aux préoccupations de Lateef, Mark Bristow aurait répondu par ‘’une tirade insultante et raciste – utilisant le statut d’asile de Lateef pour tenter de le discréditer et de le saper. Et puis, alors qu’il faisait sortir Lateef de la pièce par la sécurité, Bristow lui a crié de ‘’retourner au Baloutchistan’’.’’

Cependant, ceux qui suivent les actions de ce ‘’Zulu Blanc’’ (il est originaire de la province sud-africaine majoritairement noire du KwaZulu Natal) savent que ce panafricain au franc-parler ne cesse de convier tous ceux qui disent des choses sur les mines de Barrick dans des bureaux climatisés ‘’d’aller sur terrain y vivre puis venir discuter’’ avec lui. Il le dit régulièrement aux participants des conférences de Kibali Gold Mine à Kinshasa sans se faire prier. Il est franc et direct. La plateforme POM basée à Lubumbashi et dirigée par l’avocat et activiste des droits humains dans le secteur des mines, Me Elie Kadima Mbunda, avait visité la mine et les communautés autour de Kibali Gold Mine l’année passée avec une équipe pour enquêter sur les incidents ayant entouré le déguerpissement de la Zone d’exclusion à Bandayi et Mege dans le territoire de Watsa.

Au début de cette année, monsieur Bristow a organisé une visite portes ouvertes de deux jours à sa mine d’or North Mara en Tanzanie par l’ONG britannique RAID (Rights and Accountability in Development), représentée principalement par sa directrice exécutive, Anneke van Woudenberg.

‘’En effet, l’intention de la visite était de permettre à RAID de constater directement l’impact positif que Barrick a eu depuis qu’elle a pris le contrôle opérationnel de North Mara en septembre 2019. Au cours de la visite, RAID a assisté à une présentation complète sur les opérations et l’environnement opérationnel de la mine et a pu constater l’impact transformateur de la stratégie de durabilité de la mine sur ses communautés hôtes, comme c’est le cas pour toutes les mines Barrick.’’ Ecrit le communiqué du 1er février 2023 disponible en ligne.

Mark Bristow, président et chef de la direction de Barrick, et Samia Suluhu Hassan, présidente de la Tanzanie. Le programme Barrick-Twiga Future Forward Education prévoit la construction de 1 090 salles de classe, de 1 640 blocs sanitaires et de 270 dortoirs dans 161 écoles en Tanzanie.

 

Selon Barrick Gold, RAID a été invité à observer l’une des fréquentes réunions d’engagement communautaire entre North Mara, les présidents de village, les responsables exécutifs des quartiers et des villages des 11 villages hôtes ainsi que leur député. Lors de cette réunion, les dirigeants du village ont donné au RAID l’occasion de soulever toutes les questions relatives aux droits de l’homme qu’ils jugeaient préoccupantes. Conformément aux conclusions de Barrick à ce jour, les dirigeants du village n’ont pas corroboré les allégations soulevées par RAID et ont réaffirmé qu’il n’y avait pas eu de dialogue antérieur avec RAID sur les préoccupations soulevées.

RAID a également eu l’occasion de voir des projets communautaires, notamment l’agro-industrie qui fournit des moyens de subsistance à plus de 100 jeunes, l’approvisionnement en eau potable du robinet qui approvisionnera plus de 30 000 membres de la communauté, de nouvelles écoles et des installations médicales. Ces projets ont tous été financés par la mine par l’entremise d’un comité de développement communautaire, ce qui place la communauté au cœur du processus décisionnel.

Enfin, Barrick a présenté le RAID aux principales autorités locales et a tenu des réunions tripartites auxquelles ont participé le commandant de la police régionale et le commissaire de district.

Barrick ne tolère aucune violation des droits de la personne dans ses activités et encourage toute personne ou organisation à faire part de ses préoccupations. La mine d’or North Mara poursuivra la mise en œuvre de sa stratégie de développement durable. Cela comprend l’engagement et la collaboration étroite avec plus de 20 ONG régionales et nationales qui comprennent les défis dans ses communautés d’accueil et s’associent à la mine pour mettre en œuvre des projets de développement socio-économique.

‘’Nous encourageons RAID à rejoindre ces ONG et à collaborer avec nous sur des initiatives d’amélioration. J’espère que la visite du site a été instructive pour RAID et qu’ils quitteront la Tanzanie avec une nouvelle perspective sur les nombreux avantages que la mine apporte à ses communautés hôtes et son respect des droits de la personne de ceux qui sont influencés par ses opérations’’, a déclaré Mark Bristow, président et chef de la direction de Barrick selon un communiqué de presse officiel de l’entreprise.

Il est établi que le mode d’opération de cet africain, ambassadeur minier bénévole des pays africains et défenseurs des droits des africains dans le secteur des mines, la ‘’Licence Sociale’’ est une obligation du groupe dans différents pays, on le vit en Afrique. Des directeurs du Social ont été virés sans préavis en RDC.

C’est grâce à cette politique rigoureuse des droits des communautés que Mark Bristow s’est fait adopter comme ‘’fils du secteur Kibali’’ par les populations locales de ce coin de la RD Congo. Il est l’unique patron d’une multinationale qui passe une semaine par trimestre au contact des communautés et des travailleurs dans ce pays sans complexe de supériorité et surtout sans racisme. Il l’a dit tout haut à la grande conférence minière annuelle de Cape-Town (Mining Indaba 2023) à la session d’ouverture : ‘’Il faut respecter les africains, développer avec eux les mines quand vous venez investir en Afrique. Nous n’accepterons plus ceux qui veulent faire les choses sans nous chez nous.’’

Mark Bristow entouré de Cyrille Mutombo et Arthur Kabila dans la Salle Polyvante de Durba lors de la conférence de presse trimestrielle avec les parties prenantes dont les communautés.

 

 

A Doko, les quelques rares consultants blancs se cachent dans leurs chambres quand ils apprennent que Bristow passe par là. Kibali et Barrick en RDC sont les uniques    entreprises dont la représentation,  la direction et les opérations sont entièrement tenues par des cadres noirs africains et nationaux  :  Cyrille Mutombo et Arthur Kabila sont aux commandes. Il en est de la Côte-d’Ivoire avec Hilaire Diarra et Beddy Sindani qui sont aux commandes. Bristow en est fier. Les responsables de la sécurité sur sites sont des nationaux et noirs africains, pas des blancs comme il en est généralement dans d’autres congolaises. Smith Kombo est là. Bristow est humaniste.

En consultant le website www.kgm-community.org, on y découvre que la mine de Barrick à Kibali a un cadre de dialogue avec les communautés impliquées au quotidien sur ce qui se passe : le Forum de Développement Communautaire, actuellement en pleine restructuration par le Directeur Pays Cyrille Mutombo afin de l’adapter aux réalités du Code minier révisé en 2018 lequel implique la population affectée dans plusieurs axes du développement communautaire.

C’est son respect pour les communautés locales et des citoyens des pays hébergeant les mines sous sa direction qui lui a facilité de trouver solution au bras de fer qui opposait la Tanzanie et Barrick Gold avant la fusion avec Randgold Resources.

Sur le plan environnemental, monsieur Bristow est connu pour le champion de la protection de la nature, de la biodiversité et de l’énergie verte. On le voit à Kibali qui est l’unique mine du pays ayant investi dans ses centrales hydroélectriques et photovoltaïques pour ses opérations minières. La plantation des arbres est une culture, la protection des eaux une devise. La protection des espèces rares et le repeuplement des rhinocéros blancs du parc de Garamba par Barrick sous Mark Bristow sont un argument opposable à ceux qui l’accusent de polluer et détruire l’environnement.

Pour le journaliste et activiste minier Franck Fwamba qui suit Mark Bristow depuis Randgold : ‘’La campagne pour remplacer Mark Bristow à la tète de Barrick est menée par des extrémistes et racistes qui ne veulent pas voir un africain défenseur et promoteur des africains à travers le monde diriger une grande entreprise minière occidentale ; les africains doivent se lever et défendre celui qui ne cache pas ses origines africaines et veut développer les mines avec les africains dans les respects et consultation de des communautés comme à Doko autour de Kibali Gold Mine. Mark va utiliser les engins électriques dans la mine souterraine de Kibali pour protéger l’environnement, le Centre Communautaire de Doko est le temple des consultations populaires. Chef Dieudonné Surur de Kibali appelle Bristow le fils du secteur de Kibali, pas un raciste. Mark Bristow envoie ses accusateurs de vivre et vérifier autour de la mine d’abord, rien de raciste. Comment d’autres mines ne bénéficient pas des mêmes standards?’’

 

Par Francine KF et Divine MM

Related posts

Leave a Comment